Très excité d’apprendre l’arrivée de cette compétition qui sur le papier s’annonce complètement folle, avec un format inédit ! A peine la nouvelle fut tombée je contacte Morgan pour savoir s’il est aussi emballé que moi à l’idée de partager cette compétition, sa réponse ne m’a pas étonné « Allez on y go ».
L’heure de la préparation arrive et pour avoir l’habitude des grandes randonnées, on décide de préparer les sacs, notre stratégie étant de partir le plus léger possible. En montagne, s’il y a bien un paramètre à ne pas prendre à la “légère” c’est le poids du sac à assumer durant le trip. Il peut à la fois nous servir à amener du confort mais aussi nous en faire perdre, et dans ce cas gâcher une bonne partie du plaisir. Il est important de trouver le bon équilibre pour chacun. Nous savons que beaucoup d’équipes vont avoir un sac trop lourd qui va leur faire perdre un temps précieux, et beaucoup d’énergie, et nous ne voulons en aucun cas faire partie de ces équipes qui vont subir le trek. Nous avons décidé de partir avec le moins de confort possible pour nos deux nuits. Le choix est fait, Morgan prend dans un sac de randonnée de 50 litres avec toutes les choses encombrantes : deux duvets température de confort 0 degrés, un micro réchaud, le strict minimum concernant les rechanges, une trousse de secours, une toile de tente trek. Nous avons fait le choix de partir sans matelas tout est bon pour partir le plus light possible. Et pour ma part je pars exclusivement avec un Chestpack Caperlan qui sortira pour la saison 2022, comprenant l’ensemble des choses à faible encombrement mais qui pèse. A l’avant du Chespack, l’ensemble de nos leurres où nous avons vraiment gardé l’essentiel, et à l’arrière nos repas lyophilisés, les gels énergisant pour nous booster sur les moments physiques, du lait concentré et des barres céréales pour les matins et les efforts. Avec cette stratégie nous sommes à environ 8 et 9 kg. Pour la gestion de l’eau, une petite réserve dans le camel bag et deux gourdes que nous pourrons recharger sur le chemin nous suffisent !
La pêche en lac de montagne reste de loin une de mes préférées. Morgan quant à lui l’a découverte depuis peu et il n’est pas prêt à en démordre. Un mois avant la compétition nous nous sommes rodés sur une vallée à proximité, à la recherche de truites sur des altitudes entre 2100 et 2500 mètres.
Comme le « matos » de bivouac, nous avons pris le strict minimum pour le matos de pêche pour partir léger. Cependant cela peut jouer quelques tours si nous sommes amenés à une situation de pêche que nous n’avions pas prévue ou sous- estimée, et que nous n’avons aucun leurre pour y répondre…
La stratégie de départ était de pêcher la totalité de notre temps aux leurres. Cependant Morgan a pris sa canne à mouche dans le cas où certains gobages ou poissons seraient perceptibles.
Nous ne connaissions pas les lacs de cette vallée avant le départ, mais évidemment nous nous sommes renseignés notamment sur les espèces présentes dans les différents lacs. Un grand merci à ceux qui nous ont donné quelques infos fiables ce qui nous a permis d’établir notre parcours, et de focaliser notre pêche sur certains lacs. Les infos nous font penser que pour jouer la gagne il faudra un nombre important d’ombles chevaliers. Une espèce que nous n’avons jamais pêcher, mais sa pêche est au final similaire à celle de la truite. Dans les grandes lignes, les leurres restent les mêmes, les coloris varient peu, seule l’animation est différente. L’omble chevalier est un poisson agressif mais il se prend avec des animations lentes et souples la plupart du temps.
Comme la plupart des compétitions, la stratégie de départ est primordiale, notre plan avant le départ est ficelé. La Salmo Trek est un parcours de 35 kms obligatoires à faire en passant par 15 lacs avec possibilités de tous les pêcher ou d’en pêcher 2-3, laissant de nombreuses stratégies susceptibles d’apporter la gagne.
Le parcours peut-être pris dans deux sens, c’est là que ça devient intéressant ! Étant donné que notre stratégie se base sur l’omble, elle doit être en adéquation avec le temps de pêche sur les lacs où il est représenté.
Seulement 3 lacs à notre connaissance présentent une population d’ombles chevaliers, notamment avec le lac de Port Bielh.
Le lac de port Bielh est accessible très rapidement en prenant le parcours A, nous pensons que les 3/4 des compétiteurs vont prendre ce chemin, du fait qu’une grande partie des duos a eu l’info de la présence des ombles chevalier en belle quantité dans celui-ci. C’est parfait pour nous, car nous souhaitons y pêcher, mais y pêcher le plus longtemps possible, et ce n’est pas en prenant le parcours dans ce sens que c’est réalisable. De plus, les compétiteurs vont s’y retrouver en nombre, et nous souhaitons pêcher au maximum des spots avec le moins d’équipes dans les alentours pour ne pas avoir de contraintes à ce niveau sur nos choix. Notre stratégie est donc de partir dans le sens B(voir la carte au dessus), et de ce fait pêcher une quantité de lacs à truites, et de rentrer le maximum de truites de belles tailles si possible pour ne pas prendre un retard conséquent par rapport à ceux qui seront dans le même temps en train de cartonner les ombles chevaliers. Et finir notre parcours sur le lac de Port Bielh, pour rentrer un grand nombre ombles à notre compteur.
Le briefing est donné par les organisateurs et bénévoles ( nombreux) et le départ est lancé, les 50 duos sont prêts à en découdre !
Un peu dans l’euphorie ça part vite même très vite, certains en courant « ahah ». Après environ 1 heure de marche, nous arrivons à la bifurcation laissant apparaître la possibilité de partir sur les deux parcours A et B. Nous devons valider pendant tout le parcours des points de passage justifiant le franchissement de l’ensemble des points. A partir de ce premier, on trace au Bastan en deuxième position laissant apparaître Geoffray et Babs venus pour l’occasion en mode Trail / Pêche.
Les lacs du Bastan sont de très bons lacs mais nous respectons notre stratégie à savoir beaucoup marcher le vendredi. Nous décidons tout de même d’effectuer quelques lancers sur le Petit Bastan durant 20 minutes nous permettant de rentrer notre première truite de la compétition au petit poisson nageur. En passant deuxième duo sur ce lac nous voyons une quantité de truites impressionnante, à cette heure-là nous savons que dans ce lac-ci, les concurrents qui vont s’y arrêter vont rentrer un nombre de points important si ils trouvent la pêche.
Notre randonnée se poursuit avec toujours une bonne allure en se motivant mutuellement, et en prenant un petit boost avec des gels et barres énergisantes, et surtout de l’eau, beaucoup d’eau. Après 2h 30 de marche, et quelques paysages somptueux traversés avec la sueur le front, nous apercevons le lac de Greziolle.
Personne à l’horizon devant et derrière, cette longue marche sans pause nous permet d’être tranquille au bord de l’eau et de pêcher sereinement. La pression se fait ressentir, il faut à tout prix qu’on rentre quelques truites, et si possible de belle taille. Nous allons pêcher durant la soirée le lac de Greziolle et le Réservoir des laquets réputé pour une belle densité de truites modestes d’après nos infos.
La pêche est relativement compliquée et des faibles pics d’activité nous permettent de rentrer du poisson. Nous rentrons des truites aux poissons nageurs suspending et coulants sur des gobages, ainsi qu’avec la Tanza Shine White en 10 gr lors d’absence d’activité. Les touches sont très courtes, et quelques poissons ne piquent pas c’est rageant… Le coup du soir arrive, la luminosité baisse, et c’est vraiment durant ces 30 dernières minutes que nous observons une activité plus importante comparé au reste de la journée. Avec la fatigue, nous manquons de lucidité et perdons des poissons bêtement mais nous parvenons tout de même à en rajouter 3 autres. Nous avons également attrapé des cristivomers, mais aucun n’étaient maillés.
Il est temps d’aller poser la tente près du refuge du lac de Campana, nous avons le temps de faire quelques lancers sur ce lac avant 22h mais sans résultat.
Nous posons la tente et nous nous ravitaillons avec un bon Hachi-parmentier lyophilisé bien chaud enfin un vrai repas depuis le matin. Les résultats sur l’application nous indiquent premier avec 8 truites et quasiment 2,5 m.
Avec le faible réseau nous nous doutons que certains poissons n’ont pas été comptabilisés. Nous savons pertinemment après avoir discuté avec des concurrents que la pêche fut rude, du moins pour ceux ayant prit le chemin dans le sens B. Nous sommes dans le Match après ce premier jour. Et nous savons que nous sommes l’une des équipes avec le plus de kilomètres au compteur, ce qui nous laisse plus de temps de pêche que la plupart des compétiteurs sur le reste du week-end.
Fatigués mais motivés, nous préparons une boite avec une sélection plus épurée de 10-15 leurres pour gagner du temps le lendemain. La nuit est courte, avec le vent qui nous a enlevé la sur-toile et avec l’excitation de la compétition, les réveils sont nombreux.
L’idée de poser la tente ici est d’essayer durant les premières minutes le matin de percevoir le potentiel de Campana et si toutefois la pêche n’est pas fameuse nous retournerons sur le lac juste en dessous Grésiolle sur les secteurs qui ont donné la veille.
Le réveil sonne, nous plions la tente, rechargeons les gourdes et nos organismes avec des barres énergisantes et du lait concentré et goooo !
Les premiers lancers laissent entrevoir une belle matinée de pêche avec un poisson rentré dès les 15 minutes sur le lac du Campana à la Tanza 10 gr Ayu. Nous insistons, tournons les leurres et changeons de spot, mais nous percevons un potentiel de prises plus important sur Greziolle et le reservoir des laquets. La décision est prise après 1h30 dans le néant, nous redescendons, en espérant que ça paie. Quoi qu’il en soit nous étions obligés de redescendre pour valider la Spéciale Numéro 2 obligatoire à faire le samedi, même si nous avons déjà fait ce parcours le vendredi, le passage de ce tracé devait se réaliser le samedi. Heureusement ce choix nous permet de reprendre 4 truites, dont 3 à l’ondulante Tanza.
Il doit être à peu près 10h30-11h, nous sommes à 13 truites, plutôt contents de la performance surtout que les concurrents descendent en nombre vers le point 7. La fatigue se ressent et la pêche a été très dure pour beaucoup. Nous pointons la spéciale et nous nous ravitaillons avec un bon plat chaud et c’est parti pour remonter la vallée en direction de Port bielh, c’est notre dernier gros effort.
Sur le chemin, nous discutons avec les compétiteurs ayant pris l’autre parcours et ayant pêché les ombles chevaliers et les plus belles pêches sont à environ 20-25 ombles. Avec notre 13 truites avec une belle moyenne, nous arrivons à quasiment équilibrer ces pêches d’ombles. Le plan se déroule vraiment parfaitement.
Nous sommes plus que jamais motivés, nous réalisons la plus belle pêche de truites parmi ceux qui ont pris notre chemin. Et de ce fait nous savons qu’après le passage de nombreux duos, la pêche ne sera pas la même et sûrement plus compliquée, malgré qu’en lac, il y a toujours moyen de trouver quelque chose de différent, étant donné le volume d’eau des lacs et de la quantité du cheptel.
A présent nous nous doutons qu’en rajoutant 15-20 ombles chevaliers, cela peut largement suffire à réaliser le break, synonyme de victoire. Le nombre de points de 15-20 ombles correspondrait à 10-15 truites pour nos concurrents, mais avec la pression de pêche de la veille, les heures de marches à effectuer pour eux et le nombre de duos présents, cela va leur compliquer la tâche, et il faudra faire très fort pour réaliser cette performance. De notre point de vue malgré la pression de pêche énorme sur Port Bielh la veille et le matin, il est bien plus facile de prendre 20 ombles de notre coté que 10 truites pour les autres sur le parcours qu’on a déjà effectué.
Nous arrivons en début d’après-midi sur Port Bielh, avec seulement 4/5 équipes.
La pêche est lente et nous avons beaucoup de mal, c’est Morgan qui ouvre le bal et qui nous laisse de l’espoir avec le premier omble avec la Tanza Ayu. Nous tournons sur le lac en vain, nous n’arrivons pas à trouver la concentration d’ombles chevalier, et à faire la différence face aux autres équipes présentes sur le lac, seules 3/4 ombles viennent s’ajouter à nos points.
La fatigue et le doute apparaissent, nous ne changeons pas de plan, nous devons viser les ombles chevaliers jusqu’à demain matin. Dans ces moments il est important de se remettre en question, mais il ne faut surtout pas changer en intégralité la stratégie sur un coup de « mou ».
Aux alentours des 19 h nous montons la tente et nous nous ravitaillons comme il se doit pour faire une petite pause au cerveau… Nous reprenons la pêche, il nous reste 2h30. Nous le savons, comme toujours à la pêche ça peut aller très vite, nous persistons sur les zones où nous touchons quelques poissons. Et vers 21h15, après avoir fait tourner plusieurs leurres de la boite, je sors un métal jig Totor en 7 gr coloris « Artic char », et c’est la folie. Sur un endroit bien précis la concentration d’omble est présente et j’ai le leurre qu’il faut puisque tous les lancers, quasiment, c’est poisson sur poisson, seulement c’est le seul que nous avons dans ce coloris puisque j’étais en test sur celui ci. Incroyable, avec les 2/3 de maillés. Nous sommes aux anges ça nous permet d’ajouter une vingtaine d’ombles chevaliers. Morgan avait un Totor également mais pas le même coloris, et il ne prenait aucune touche c’était impressionnant, la différence, par rapport au coloris. C’est une des premières fois où j’observe une telle différence flagrante avec un même leurre mais une couleur différence. Les lancers étaient effectués au même endroit, l’animation, le leurre, le bas de ligne était similaire sauf le coloris …
Il est 22 heures, nous allons dormir avec le sourire avec tous ces petits ombles qui sont venus nous voir il y a quelques minutes alors que la pêche fût extrêmement rude durant l’après-midi.
L’objectif de prendre une grande quantité d’ombles chevaliers est réalisé, nous commençons à espérer à la victoire mais nous ne voulons pas y croire. Il reste encore une matinée de 6h à 12h, mais il faut rentrer et le temps de pêche sera court, certains équipages au vu de leur localisation sur le parcours ne pourront même pas pêcher. Nous nous fixons un départ vers les 8h15 pour ne pas prendre de risques d’arriver en retard.
Une fois dans la tente, le réseau est faible et les résultats ne parviennent pas à se mettre à jour, nous avons hâte de savoir. Tellement je me languis de voir le résultat provisoire ça me réveille la nuit et je vérifie constamment sans voir d’évolution du classement ahahah.
Le réveil sonne, les résultats sont actualisés nous sommes premiers avec une belle avance de plus d’un mètre, et tous nos poissons ne sont pas encore validés. A ce moment nous nous doutons qu’avec une dizaine d’ombles chevaliers ça devrait le faire pour prétendre à la victoire.
Nous laissons la tente en place, nous prenons juste nos affaires de pêche et c’est parti sur notre poste à ombles le plus prolifique de la veille. Ce matin-là, il a fallu opter pour une pêche plus méticuleuse et plus lente que la veille, à l’aide d’ondulantes lourdes 10 gr, toujours la Tanza qui sort du lot avec son galbe fin, et le coloris Ayu.. Nous rentrons également quelques poissons au tout petit shad de 2 pouces, en raclant le fond. Mais la différence était moins flagrante que la veille au soir. Au total à 8h, nous rajoutons une bonne dizaine d’ombles chevaliers, nous pensons que c’est suffisant pour garder la tête du classement.
Les jeux sont faits pour nous, il est temps de replier la tente et de redescendre la vallée, avec la dernière montée pour revenir au point de départ. Nous sommes bien placés c’est certain, mais nous n’arrivons pas à être persuadés de la victoire. Ce qui est certain c’est que nous n’avons rien à regretter et notre stratégie s’est déroulée parfaitement sans accros, et ayant fait beaucoup de compétitions c’est très très rare ahah. La redescente après ces deux jours complètement fou coupée de nos routines habituelles, est un régal. Nous marchons vite mais nous avons le temps d’admirer le paysage, un vrai plaisir.
La dernière montée pour passer la ligne d’arrivée fait mal aux organismes, surtout que pour nous, nous étions complètement à sec au point de vue hydratation après une perte de notre gourde quelques minutes auparavant. C’est le sourire aux lèvres et contents de finir cette belle compétition avec dans un coin de la tête, l’espoir d’être toujours en première position.
Les résultats s’actualisent et quelle magnifique nouvelle de voir que nous avons remporté la première Salmo trek avec un peu plus de 4 mètres de plus que Thomas et Morgan qui font également une superbe pêche !!! Tellement heureux ! La pêche de lac est devenue depuis un petit moment celle où je prends le plus de plaisir et gagner cette compétition est super gratifiant.
Encore un grand moment de ma vie en compétition de pêche. Encore bravo à tous les compétiteurs d’avoir été FINISHER de cet événement !
Pour revenir sur cet événement qui sur le papier semblait totalement incroyable, maintenant après l’avoir vécu, je confirme que c’était complètement fou. Parmi toutes les compétitions, c’est sûrement celle qui m’a procuré le plus d’adrénaline. Il a fallu travailler le mental pour garder un très gros rythme de marche pour respecter notre plan… La stratégie pour gagner la compétition n’était pas dessinée d’avance, il pouvait y avoir de nombreux plans gagnants. Le fait d’être totalement en autonomie plusieurs jours sur une compétition rend celle-ci hyper excitante. Les échanges avec les concurrents le soir ont été de bons moments et nous ont été très enrichissants. C’est certain, ce week-end nous restera dans la tête pour toujours, et nous reviendrons défendre notre première place l’année prochaine avec grand plaisir.
Voici le matériel qui nous permis de rentrer nos poissons !
Coté leurres voici les poissons nageurs et leurres métalliques ayant permis de rentrer la quasi totalité de nos poissons. Comme nous l’avons mentionner au dessus, nous avons également rentré quelques ombles chevaliers avec des divers petits leurres souples, dont un prototype qui est toujours en phase de peaufinage, et qui verra peut être le jour dans les mois à venir.
Coté canne c’est évidemment notre fidèle Papallona qui nous a accompagné pour la compétition et nous permis de rentrer tous ces poissons à l’épuisette avec comme à son habitude peu de décroches.
Pour équiper nos Papallona pour ma part j’avais un Ballistic LT 2000 XH et Morgan un Stradic CI4+ 2000.
Coté Bagages : Sac Osprey 50 L pour Morgan, Chestpack Caperlan pour moi.
Coté Tente : MSR Trek 2 places.
Pour finir, je tiens à remercier et à féliciter les organisateurs et tous les bénévoles (nombreux) pour cet évènement largement à la hauteur de nos attentes. L’organisation sur un week-end comme celui-ci n’est pas à prendre à la légère, ça a été sans accros. BRAVO et merci ! Et un grand merci à la société Caperlan pour l’aide apportée pour cet événement.
A l’année prochaine !